Deux découvertes majeures faites par Yves De Koninck et son équipe en 2013, et s’appuyant sur des découvertes importantes faites antérieurement dans son laboratoire, pourraient aider de nombreux patients souffant de douleur chronique et même permettre une meilleure compréhension d’autres désordres neurologiques, tels l’épilepsie, l’anxiété ou même la schizophrénie. Ses travaux ont été reconnus comme étant l’une des dix percées scientifiques de l’année 2013 par le journal Le Soleil.
Deux découvertes majeures faites par Yves De Koninck et son équipe en 2013, et s’appuyant sur des découvertes importantes faites antérieurement dans son laboratoire, pourraient aider de nombreux patients souffant de douleur chronique et même permettre une meilleure compréhension d’autres désordres neurologiques, tels l’épilepsie, l’anxiété ou même la schizophrénie. Ses travaux ont été reconnus comme étant l’une des dix percées scientifiques de l’année 2013 par le journal Le Soleil.
Le professeur De Koninck et son équipe ont montré, tôt en 2013, qu’un des effets paradoxaux de la morphine, l’hyperalgésie – qui est une sensibilité accrue à la douleur – était causé par un problème de régulation des niveaux d’ions chlorure dans les cellules. Ces travaux avaient montré que cet effet secondaire négatif était distinct des effets positifs, de diminution de douleur, de la morphine. Il était donc possible d’identifier des molécules qui bloqueraient spécifiquement l’effet d’hyperalgésie, sans réduire l’efficacité de la morphine. Ces travaux, publiés dans Nature Neuroscience, ont été reconnus comme une des plus importantes découvertes de 2013 par Québec Science et le Pain Research Forum (voir l’article précédent).
L’équipe du professeur De Koninck a ensuite démontré, plus tard en 2013, une molécule qui affectait spécifiquement le transport d’ions chlorure hors des cellules, sans effet secondaire trop important. Cette découverte plus récente ouvre la porte au développement d’une nouvelle famille de médicaments qui pourraient être utilisés pour traiter la douleur chronique et un assortiment de désordres neurologiques qui affectent aussi les niveaux d’ions chlorure dans les cellules. Cette découverte a été publiée dans Nature Medecine.
Prises ensemble, ces découvertes mèneront à une meilleure compréhension et au développement de nouveaux outils de lutte contre la douleur chronique et d’autres désordres neurologiques.
Lisez l’article de Jean-François Cliche dans Le Soleil.